Les femmes de la “Special Operations Executive”

23.04.2020
special operation executive
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Les femmes de la “Special Operations Executive” (Direction des opérations spéciales)

Un grand nombre de femmes de la SOE arrêtées, ont été déportées au camp de Ravensbrück. La SOE était une unité spéciale du service secret britannique qui avait pour but le sabotage des lignes ennemies et de soutenir et approvisionner les troupes de résistance locales. Elle a été créée en 1940 sous l’initiative de Winston Churchill. Son nom officiel était “Inter Services Reseach Bureau”

Environ 6000 personnes dont 500 femmes œuvraient pour la SOE, à partir d’avril 1942 les femmes ont également été admises au service actif dans le cadre des missions. Hommes et femmes ont été formés de manière égale aux techniques d’espionnage, d’autodéfense, d’utilisation d’explosifs et d’armes; les femmes ont beaucoup été utilisées comme opératrices radio ou messagères.

La SOE avait un service (section) pour chaque pays de cette guerre mondiale. Le savoir du SOE et des femmes qui y étaient actives est dominé par les publications de la section britannique F pour la France. Mais même le sort des 39 femmes de cette section n’a pas été scruté dans sa totalité, on ne connaissait pas le visage de certaines d’entre elles. On appelle souvent ces femmes “les parachutistes britanniques", même si elles venaient de tous les coins de la terre, et beaucoup de France

Peu de choses sont connues sur ce service. Mais il était évident que la section parallèle en France, section RF, était sous une direction française. Ces femmes ont été beaucoup décrites comme les “parachutistes françaises", ce qui correspondait à première vue à la nationalité, mais il y avait également des femmes d’Afrique du Nord, qui avaient une histoire bien unique (“les Merlinettes”)

Plusieurs femmes de la différentes sections de la SOE étaient incarcérées à Ravensbrück. On ne connaissait la date d’exécution, à Ravensbrück ou dans la chambre à gaz, d’uniquement 10 de ces femmes: le 18 janvier 1945 ont été exécutée Marie-Louise Cloarec, Eugenie Djendi (aka Jenny Silvani), Suzanne Mertzisen et Pierrette Louin (aka Pierrette Salinas) de la section RF, peu de temps après Violette Szabo, Denise Bloch et Lilian Rolfe de la section F., Germaine et Madeleine Tambour ainsi que Cicelz Lefert (section F) ont perdu la vie dans la chambre à gaz. Elles ont emprunté le chemin par le camp d’Uckermark. Yvonne Rudellat a survécu sous le nom de "Jacqueline Gauthier” à sa détention à Ravensbrück, elle est décédée peu de temps après sous son pseudonyme à Bergen Belsen: 3 femmes actives des deux section dont Odette Sansom ont survécu, une quatrième, Eileen Nearne a même réussi à fuire, peu de temps avant la fin de la guerre, d’un camp externe.

La SOE a été dissoute en 1946, les dossiers ont été détruits ou ont disparu en tant que dossiers classés. Beaucoup de femmes n'ont jamais eu d’hommage pour leurs efforts, ou l'ont eu très tard. Les femmes d'Afrique du Nord en particulier, comme l'exécutée Eugénie Djendi ou la survivante Jeanne Mereau, sont des exemples de cet oubli.

C'est pourquoi la préocupation de Vera Atkins, l'une des responsables de la section F, qui est partie à la recherche des femmes disparues dès l'été 1944 pour élucider leur sort, a été particulièrement précieuse. L’hommage pour l'engagement des femmes dans son département est une contribution importante à la perception de l'histoire des femmes, surtout dans un domaine où les modèles et les perceptions sont encore très influencés par le regard masculin.

Plusieurs déclarations sur le thèmes des femmes de la SOE ont été basées sur une conférence de Christof Werneke, Bad Wörishofen , donnée le 29 novembre 2019 à l’ambassade de Grande Bretagne suite à une invitation du mémorial de Ravenbrück et du cercle des amis, et dont il a fournis des extrait pour le site internet du CIR

Litérature
Monika Siedentopf “Saut par-dessus le territoire ennemi (dtv) Arne Molfenter et Rüdiger Strempel “Vers l’obscurité“ (Dumont) Bernhard O´Connor “SOE Heroines“(Amberley) Sarah Helm “Sans cheveux et sans nom“ et “A Life in Secrets” (“Une vie En secret”) Germaine Tillion “Femmes du camp de concentration de Ravensbrück“(Klampen) Michael Foot, Ouvrages standard sur l'histoire et travaux individuels de la SOE aux Pays-Bas (SOE in the Low Countries. (St Ermin's Press, London 2001) SOE. An Outline History of the Special Operations Executive, 1940–1946. British Broadcasting Corporation, London 1984 Mireille Hui “Les Merlinettes : Période de 1942 à 1945“, Documentation sur des femmes d’Afrique du Nord entrée en action pour la France.

https://de.scribd.com/document/378587876/La-feminisation-de-l-armee-francaise-pendant-les-guerres-1938-1962-enjeux-et-realites-d-un-processus-irreversible http://fortificationetmemoire.fr/wp-content/uploads/2016/01/2013-09-Les-Merlinettes-AS.pdf https://www.nicematin.com/faits-societe/la-legion-d-honneur-pour-une-centenaire-heroine-de-guerre-364317

Violette Reine Elizabeth Szabo, (née Bushell)

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Violette Reine Elizabeth Szabo

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“Salesman” opérait dans la région de Rouen et du Havre, mais beaucoup d’arrestations qui ont été faites par la Gestapo ont secoué le réseau. La tâche principale de Violette Szabo était de prendre contact avec d’autres membres du “Salesman”. Chaque rencontre pouvait mener à une arrestation, de la torture ou bien même à la mort. Lorsqu’elle a constaté que le réseau “Salesman” était tout comme démantelé, elle retourna le 30 avril 1944 à Londres.

Le 8 juin 1944, tous deux repartent pour la prochaine mission près de Limoges, afin de monter un nouveau réseau d’agent en Haute Vienne. Alors qu’elle était en voiture avec d’autres membres du maquis, près de Salon-la-Tour, ils sont tombés sur un barrage routier de la division des chars SS “Le Reich”. Szabo s'est courageusement retournée avec son arme contre les SS, mais il a ensuite été maîtrisé alors que son chargeur était vide.

Elle a été arrêté puis entendue avenue Foch à Paris, puis a été déportée avec les agents féminines de la SOE section F, Lilian Rolfe et Denise Bloch en août 1944 d’abord à Ravensbrück, puis dans un camp externe de Torgau et Königsberg. Les trois femmes ont été abattues après le 18 janvier 1945 à Ravensbrück

Cecily Lefort, qui figurait également sur la plaque commémorative est décédée plus tard, son chemin menait du camp principal à la zone de la mort du camp de Ravensbrück, jusqu’à la chambre à gaz de Ravensbrück

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Violette Szabo restait, même emprisonnée dans des conditions les plus atroces, jusqu’à la fin, pleine de force. Le mémorial à Valencay des combattant et combattantes de la Section F de la SOE qui ont péris porte encore aujourd’hui son visage et rend hommage à son courage et à sa force.

  Eileen Nearne

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Eileen Nearne


Au début du mois de mars 1944, elle est entrée en action à bord d'un "Lysander", un monomoteur utilisé pour larguer des agents. Sous son pseudonyme “Rose” elle devait travailler en tant qu’opératrice radio et développer les ressources pour la résistance. Son réseau devait trouver des maisons et des personnes qui étaient disponibles le jour J et plus tard pour les parachutistes. Elle a envoyé environ 105 messages en 5 mois, ce qui était extrêmement risqué en vue de la forte présence de l’armée allemande, car chaque communication radio pouvait être écoutée. Son réseau était impliqué dans la découverte et la destruction de missiles V2 et souvent elle travaillait en ne comptant que sur elle-même. C’était des temps durs; la Gestapo recherchait activement les personnes de la resistance et chaque arrestation découlait à une torture et en général à la mort.

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Elle a été traquée, arrêtée le 21 juillet 1944, puis entendue à Paris. Malgré la torture par noyade, elle s'en est tenue à une histoire inventée au moment de son arrestation et n'était pas directement associée au SOE, même si les Allemands l'avaient arrêtée à la radio ! Cela lui a probablement sauvé la vie.

Elle arrive le 15 août à Ravensbrück, puis le 4 septembre 1944 à Torgau, un camp externe de Ravensbrück. Elle a ensuite été déportée dans un second camp annexe à Leipzig. Elle a réussi à s’y évader avec d’autres jeunes femmes le 13 avril 1945. Elle a même pu s'échapper d’une seconde arrestation et se cachait ensuite à Leipzig, où les troupes américaines sont arrivées le 18 avril. Celles-ci n’ont, dans un premier temps pas cru l’histoire de cette jeune femme, tellement elle était incroyable. Mais Vera Atkins a confirmé ses dires. Après la guerre, elle a vécu seule et retranchée avec sa sœur Jacqueline, elle a subi les conséquences de ses expériences tout le long de sa vie.

Odette Marie Céline Sansom (née. Brailly)

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Odette Marie Céline Sansom geb. Brailly


Le 12 mai 1944 elle a été transférée avec 7 autres agents de la SOE Section F dans une prison à Karlsruhe. Le 18 juillet elle a été déportée à Ravensbrück. Elle y a été emprisonnée seule pendant un très long moment. Elle avait, lors de son arrestation dit qu’elle était la femme de Peter Churchill, et que celui-ci était un parent de Churchill. Même plus tard, elle a réussi à faire croire en cette allégation, c’est sûrement pour cela qu’elle a survécu, parce que l’on pensait qu’elle était importante.

Lorsque le camp a été démantelé, le commandant Suhren l'a certainement prise en otage dans son véhicule, pour cette raison, lors de sa fuite. Le 2 mai 1945, ils rencontrent des troupes américaines près de Rostoff et elle leur a livré le commandant Suhren. Après la guerre, elle était l’une des seules femmes de la SOE qui était devenue célèbre. Son histoire a été adaptée en film.

Eugénie Djendi aka Jenny Silvani ou Jimmy

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Eugenie Djendi


*1918 à Bone, Alégrie, Ravensbrück: Août 1944 – 18 Janvier 1945, assacinée

Fille d’Antoinette Silvani et Chefral Dhendi Fallah, née en 1918, elle a déménagé en 1943 à Alger et y a participé à la formation “Corps Feminin des Transmissions“. Ces femmes ont été appelées par leur chef les “Merlinettes“. Depuis cette formation, les femmes de la Section RF, qui ont ensuite été exécutées à Ravensbrück, étaient presque toujours ensemble. Elle a postulé avec 4 autres collègues, en tant qu’opératrice radio pour le deuxième Bureau à Alger. Les femmes qui se sont inscrites à cette mission dangereuse ont été envoyées au Royaume-Uni pour être formées à la Section RF. Eugénie Djendi a été engagée au sein de la mission “Berlin”, à Paris et devait constituer une connexion vers Londres et Agler. Le 9 avril elle a été parachutée dans une équipe avec deux agents près de Sully sur Loire. Mais, déjà, le lendemain de leur arrivée, les trois femmes ont été arrêtées et entendues par la Gestapo, avenue Foch à Paris. En prison, Eugénie était très intrépide et aidait avec Pierrette Louin un camarade à s’évader. Les trois femmes, avec qui elle avait fait sa formation, ont également été très rapidement arrêtées. Le 15 août 1944, Eugénie a été transportée au camp de la Gestapo "Neue Bremm" près de Sarrebruck. Elle y a également rencontré tous ses camarades de la RF et les femmes de la section F et ensemble elles ont été transportées, enchaînées l’une à l’autre. Le chemin pour toutes ses femmes, menait au camp de concentration de Ravensbrück, où uniquement 4 femmes du groupe des Merlinettes et Britin Yvonne Baseden y étaient incarcérées environ un semestre. Les autres ont été amenées au camp annexe Torgau. Eugénie s’était liée d'amitié avec Yvonne Baseden, mais même elle, ne connaissait Eugénie que sous son pseudonyme Jenny Silvani. A Ravensbrück, les parachutistes étaient connues et respectées. Eugénie, mais surtout sa camarade Suzanne Mertzisen sont restées dans la mémoire de beaucoup.

Les quatres jeunes Françaises ont vu les conditions de vie des détenues à Ravensbrück et revendiquent, en tant que soldates, un traitement en tant que prisonnières de guerre. Les femmes avaient un intérêt spécial à leur demande; selon le droit international de la guerre, elles étaient ce qu'on appelle des combattantes et auraient dû bénéficier d'une protection spéciale. Deux mois avant leur disparition (ultérieure), les femmes avaient été convoquées au bureau dans le but d’être interrogée sur leur identité. Bien que c’était également le cas lors des exécutions, les quatre ont estimé qu'il s'agissait d'une réponse positive à leur demande de transfert dans un camp de prisonniers pour militaires britanniques, d'autant plus que l'Allemand qui les avait reçus était très amical et s'inquiétait de la santé d'Eugénie Djendi. Suzanne Mertzisen et Eugénie Djendi ont été convoquées deux jours plus tard dans le bureau de Suhren. "Jenny" a raconté à Yvonne Baseden que les hommes avaient apparemment reçu un télégramme bleu de Berlin avec des instructions pour elle, c'était sur la table là. Les hommes SS ont dit que leurs demandes avaient été vérifiées et qu'elles devaient se tenir prêts. Le 18 janvier 1945, les quatre femmes ont été appelées à l'administration du camp vers 16 heures.

Germaine Tillion a rapporté que les jeunes femmes ont dû laisser leurs vêtements et leurs chaussures au bloc, à l'exception d'une robe. Elles étaient accompagnées par la surveillante allemande Ruth Neudecker, qui se portait toujours volontaire pour les exécutions. Yvonne Baseden a vu comment les quatre femmes en robe rayée du camp, gardées par un SS armé, ont été emmenées dans un camion. Au même moment, selon Germaine Tillion, la route devant le crématorium qui menait à l’usine Siemens a été bloquée par les SS. On observe une potence près du crématorium et on soupçonne que les quatre femmes y ont été pendues. En tout cas, une colonne travaillant au crématorium y avait vu une potence peu avant l'exécution. La question, si les quatres jeunes femmes ont été abattues ou pendues vers 18h30, près du crématorium reste ouverte.

Renée Lascoux écrit: Nous avons fait une recherche clandestine les jours qui ont suivis. La mention classique suivante était écrite, à côté des quatres numéro: “transport sans destination”. Curieux. Une femme chuchottait “C’est ainsi que nous enregistrons les abbatues”

Suzanne („Suzy“) Mertzisen, née. Boitte

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Suzanne („Suzy“) Mertzisen, geb. Boitte


Fille de Louise Amelia Lemesle et Alphonse Boitte ,elle est née le 15 mai 1919. En 1938 elle a épousé le pilote militaire Français d’origine algérienne Gabriel Merzisen. Après la naissance de leur fille, elle a déménagé en avril 1940 à Alger. Le 18 janvier 1943 elle a rejoint la formation d’opératrice radio au corps féminin des transmissions. Elle a rejoint avec 4 collègues, après l'obtention de son diplôme, le deuxième Bureau à Alger pour une mission au sein de la Section RF. Les femmes qui se sont engagées pour cette mission dangereuse ont été envoyées en Grande-Bretagne pour y être formées. Elles étaient en contact étroit depuis leur formation de Merlinettes. Dans la nuit du 6 avril 1944 elle a embarqué, pour leur saut, avec ses camarades Pierrette Louin, Marie-Louise Cloarec et deux autres hommes et atterrit près de Jouac. Ils y sont restés peu de temps avant de se mettre en route pour Paris où ils sont arrivés le 10 avril 1944. Ils ont été arrêtés, suite à une dénonciation, peu de temps après le 27 avril 1944. Lors de leur interrogatoire avenue Foch, ils n'ont rien dit sur leur mission ou leur organisation, et aucune arrestation n'a été effectuée sur la base de leurs déclarations. Pierrette Louin, Marie-Louis Cloarec et Suzanne Mertzisen ont été incarcérées à Fresnes et font parti du transport qui quitte Compiègne le 8 Août 1944. Dans le transport elles n’ont pas uniquement rencontré Eugénie Djendi, mais également d’autres femmes de la SOE Section F et ont été attachées entre elles. Il n'est pas clair si toutes ces femmes se connaissaient avant - et se sont déjà rencontrées pendant leur emprisonnement et leurs interrogatoires à Paris. Le chemin menait toutes ses femmes dans le camp de concentration de Ravensbrück, où seuls les "Merlinettes" et Yvonne Baseden y ont été emprisonnées ensemble pendant environ six mois. Les autres ont été emmenés au camp annexe de Torgau. Anise Postel-Vinay, emprisonnée à Ravensbrück, avait employé Suzanne "Suzy" Mertzisen, devenue la meilleure amie de sa camarade Miléna Seborova, dans sa petite colonne d'ouvriers, le Hilfskommando II.

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En tant que soldates entraînés, les 4 femmes parachutistes ont demandé à être traitées comme des prisonnières de guerre. Les femmes avaient également un intérêt concret à clarifier leur statut : selon le droit international de la guerre, elles étaient des "combattantes" et auraient dû bénéficier d'une protection spéciale.

La façon dont les Allemands ont traité leurs demandes a mis les femmes dans une ambiance positive. Mais en vérité, le comportement de l'administration du camp était conforme aux instructions de Himmler et est identique aux exécutions des quatre femmes de Dachau, des quatre femmes de Natzweiler et même de toutes les femmes membres de la SOE qui ont été exécutées. Les femmes condamnées à mort ne devaient recevoir aucune information, selon l'ordre du 22 janvier 1943, qu’Himmler a donné aux commandants des camps de concentration. Ces femmes furent donc exécutées à Ravensbrück le 18 janvier 1945, et les trois femmes de la section F successivement, probablement quelques jours plus tard.

Traduction du texte français de la plaque commémorative:

En mémoire à Marie-Louise Cloarec, 28 ans Eugénie Djendi, 22 ans, Pierette Louin, 25 ans, Suzanne Mertzisen 26 ans. “Merlinettes“ Opératrice radio du Corps Féminin des Transmissions, en mission en tant que parachutiste pour le commandement spécial d’Alger en avril 1944 Exécutées à Ravensbrück le 18 janvier 1945

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Foto: Musee des Transmissions.


Les femmes de la Special Operations Executive dans le camp de concentration pour femmes de Ravensbrück (connue au jour d’aujourd’hui)

A. Surviantes de la SOE Section RF et Section F 1. Denise Collin/ Colin RF/Merlinette 2. Yvonne Baseden F 3. Eileen Nearne F 4. Odette Sansom F 5. Ragna Hamilton /Fischer (F)/Dän. “Bus Blancc“ (travaillait dans le ligne PAT)

B. Emprisonnée et tranférée dans d’autres camps 6. Yvonne Rudellat (Jaqueline Gauthier) F, décédée peu après la fin de la guerre à Bergen Belsen

C. Incarcérée et tuée en chambre à gaz 7. Madelaine Tambour, F, Ring Prosper, en dernier à Uckermark-Lager, enregistrée sous le numéro 27552 8. Germaine Tambour, F, Ring Prosper, en dernier à Uckermark-Lager, enregistrée sous le numéro 27551 9. Cicely Lefort, F, en dernier àUckermark-Lager. Pour toutes les trois, la date de décès est inconnue, probablement au printemps 1945 D Exécutées: 10. Marie-Louise Josephine Cloarec, RF / Merlinette, 18 janvier 1945 11. Eugenie Djendi aka Jenny Silvani, Jimmy, Jaqueline Dubreuil, RF / Merlinette, 18 janvier 1945 12. Suzanne (geborene Boitte) Mertzizen(Mertzisen) aka Suzy Boitte, RF / Merlinette,18 janvier 1945 13. Pierette Denise Louin aka Pierette Salinas, RF / Merlinette, 18. Januar 1945

  1. Denise Bloch, F, exécutée sans date exacte, enregistrée au 5 février
  2. Lilian Rolfe, F, exécutée sans date exacte, enregistrée au 5 février
  3. Violette Szabo, F, exécutée sans date exacte, enregistrée au 5 février